Extrême droite et montée du fascisme ont toujours possédé des liens étroits avec les autorités religieuses.
D’abord, car les religions permettent de diffuser une morale et des normes comportementales qui réduisent les libertés des individus. Ensuite, car les régimes autoritaires y puisent des références historiques et un narratif qui sert leur nationalisme.
À l’international comme en Belgique, les références à nos « racines chrétiennes », à notre tradition, nos églises restent de puissants moteurs rhétoriques des discours d’extrême droite permettant de pointer les différences avec « l’Autre ». Depuis peu, ce sont des sujets comme les noms de vacances scolaires, les crèches de Noël dans l’espace public, les attributs de Saint-Nicolas, qui sont exploités à des fins de polémique.
La sécularisation et la laïcité politique doivent justement se réaffirmer haut et fort afin d’éviter toute accointance ou instrumentalisation de la religion par l’extrême droite. À l’heure où celle-ci voit ses scores électoraux augmenter quasiment partout en Europe, préserver la frontière entre autorités politiques et religieuses est une nécessité démocratique.
Par ailleurs, la société sécularisée a prôné la liberté de conscience et de religion, permettant aux citoyens d’exprimer leur religion ou croyance en public et de ne pas être discriminés en fonction de celles-ci. La sécularisation a ainsi permis de protéger les minorités religieuses notamment en établissant des lois contre les discours de haine (les loi anti-discriminations), visant à réduire les persécutions envers des communautés et en réduisant les tensions entre groupes religieux.
Événements et activités à venir
- La Louvière
- Concours de plaidoirie
- Extrême droite, Liberté d'expression · liberté académique · liberté artistique
- Namur
- Namur