Enseignement et protection de la jeunesse

Enseignement

Pendant longtemps, l’Église catholique a détenu le monopole de l’éducation et de l’enseignement. Aujourd’hui encore, les fonctions de l’Église au sein de l’enseignement restent multiples: organisation du cours de religion, propriété de bâtiments scolaires, partie prenante d’un réseau d’enseignement, financement d’écoles… À noter que, depuis peu, des écoles musulmanes commencent à éclore dans les grandes villes, fragmentant davantage le paysage scolaire.

Il fallut un long combat tout au long du XIXe et du XXe siècle pour qu’un enseignement public, neutre et en principe gratuit puisse simplement exister à côté de l’enseignement catholique. Mais la défense de l’école publique n’a pas perdu sa raison d’être tant l’influence de l’Église catholique pour défendre son réseau au détriment des réseaux publics est prégnante. Depuis, l’État possède une fonction de régulateur en matière d’enseignement, tout en laissant une certaine souplesse et liberté aux réseaux. Mais la sécularisation reste importante, malgré la liberté constitutionnelle accordée en matière d’enseignement. L’objectif est:

  • D’assurer une égalité en matière d’enseignement, ainsi qu’une neutralité nécessaire au développement et à l’émancipation des élèves.
  • De permettre que des cours d’intérêt général, comme le cours de philosophie et citoyenneté, participent davantage à la citoyenneté et à l’esprit critique de l’élève plutôt que des cours de religion qui excluent et tiennent de vérités révélées.
  • De mettre fin à l’absurdité du marché scolaire et à la multiplicité des réseaux, facteurs de ségrégation scolaire et donc d’inégalités scolaires.
  • De refuser une logique de marché scolaire qui favorise les faux frais d’inscription dans le réseau libre privé, ou les financements externes non transparents.

Aide à la jeunesse

En ce qui concerne l’aide à la jeunesse, il est à noter que l’accompagnement moral était exclusivement assuré par les autorités religieuses et reposait sur des dogmes et une vision confessionnelle. Cette emprise privait les individus d’un accompagnement laissant libre recours à leur autonomie de décision, notamment sur des questions de fin de vie, de droits sexuels et reproductifs, de vie familiale, etc. De plus, aucune assistance morale n’était prévue pour les personnes athées et agnostiques. La sécularisation a permis un accompagnement neutre, accessible aux croyants comme aux non-croyants, fondé sur le libre examen et l’écoute sans influence religieuse.

Événements et activités à venir

29 avril 2025
22 novembre 2025